Chez Mivy, il y a des talents qui se reconnaissent tout de suite : une vision, une exigence, une curiosité insatiable. Valentin fait partie de ceux-là.
Directeur artistique au parcours aussi riche que varié, il a prêté son œil (et son sens du détail) à des univers aussi différents que le sport, la mode, la grande distribution ou encore… les pompes funèbres. Rien que ça.
Depuis plus de trois ans, il est devenu le directeur artistique de l’Agence Mivy. Toujours partant pour se prêter au jeu, il a accepté de répondre à nos questions sans détour.
C’est quoi ton parcours ?
Le début de mon parcours est assez classique dans le milieu créatif. J’ai fait une école d’art graphique puis je suis parti travailler en agence. Mon objectif, c’était le sport. J’ai pu le faire à fond, mais dans l’ensemble mon écosystème fut bien plus hétérogène.
Je suis d’abord rentrée dans une agence spécialisée dans le sport où j’ai pu être DA pour un magazine Sport/Mode avec en parallèle différents projets assez variés, campagne de pub dans le foot, de l’événementiel ou des livres qui ont pu me permettre de travailler pour NIKE, Adidas ou l’équipe de France de Football. Puis direction vers une agence plus généraliste avec Publicis, où j’ai découvert les banques, la grande distribution, l’automobile jusqu’aux pompes funèbres. Retours dans mon univers préféré avec une autre agence dédiée sport avec des nouveaux clients prestigieux ( FFF ou le PSG). Mais finalement ce que je cherchais, c’était une totale indépendance alors c’était l’évidence de devenir freelance. À partir de là, j’ai travaillé sur des projets très variés, et c’est ça le plus passionnant, découvrir des univers et leur apporter sont qu’on a pu apprendre au cours d’autant d’expériences diverses.
Et c’est là que Mivy intervient (pour ceux qui auront la référence à Casa de Papel) !
Justement, pourquoi avoir rejoint la team Mivy ?
Pourquoi rejoindre Mivy ? À la base, Mivy, c’est un simple contrat 😏. Sa fondatrice Mélanie recherchait un créatif pour s’occuper de son identité visuelle, mon univers lui a plus alors c’est parti. Puis finalement, ça accroche bien. Alors après une superbe identité, on part sur un site internet. Et le feeling est vraiment présent. On travaille très bien ensemble, on se complète, alors pourquoi s’arrêter là ? Elle me confie des premiers projets qui deviennent des succès, et Mélanie me propose alors d’être son créatif référent et c’est un grand oui !
La e-santé, c’était un milieu jeune en pleine transformation, c’est déjà très intéressant pour un créatif. Mais Mivy, c’est plus que ça. C’est un collectif où toutes les idées sont écoutées dans une bienveillance permanente, où les compétences et expertises de chacun sont estimées toujours dans l’optique d’offrir le mieux aux clients. En tant que créatif, cette liberté par l’écoute et la confiance est un vrai bonheur.
Tu es DA depuis de nombreuses années, c’est quoi LA bonne identité visuelle ?
En tant que DA, il y a énormément de règles et de « trucs » à garder en tête, mais à chaque fois cela diffère en fonction du milieu pour lequel on travaille. Mes plus importantes :
1 – … il faut qu’une identité soit belle
Une belle identité, c’est celle qui séduit au premier regard. Elle capte l’attention par son équilibre, sa justesse visuelle, et la qualité de ses détails. La beauté n’est pas qu’esthétique : elle traduit la maîtrise, la cohérence et la sensibilité du designer. C’est ce qui donne envie d’y croire avant même de la comprendre.
2 – … il faut qu’une identité soit complète
Une identité ne se résume pas à un logo. Elle vit à travers une palette, une typographie, des usages, des supports, une tonalité. Être complète, c’est exister dans toutes les situations sans perdre son essence. C’est donner à la marque un système visuel solide et modulable, capable de s’exprimer avec cohérence, du packaging à la communication digitale.
3 – … il faut qu’une identité ait du sens
Le sens est ce qui transforme un simple visuel en véritable langage de marque. Une bonne identité naît d’une réflexion stratégique : elle traduit une histoire, des valeurs, une position. Elle ne se contente pas d’être belle ou cohérente, elle raconte pourquoi la marque existe et comment elle veut être perçue. C’est là que réside sa force et son authenticité.
C’est quoi la règle à ne pas jamais oublier ?
Je n’ai pas vraiment LA règle, car il y en plein à respecter ! Mais si je devais en choisir une plus que les autres, je dirai qu’il faut toujours chercher à imaginer quelque chose d’original. Ne pas se cantonner à ce qui existe, ne pas faire comme les autres, il faut chercher à faire différemment des autres, il faut créer quelque chose de nouveau. Après tout, les DA, les graphistes, etc. on s’appelle bien des « Créa » !
